Lyon, Halle Tony Garnier 15/11/03

LYON, Halle Tony Garnier 15/11/2003

 

 

Certains titres, en bleu sont écoutables en version "midi", en cliquant dessus...

Ne pas oublier pendant l'écoute de réduire la fenêtre pour continuer à lire le texte, tout en écoutant l'extrait !!!

 

Ecouter "Rebel Rebel" à Lyon + Diaporama ici :

 

 

Listen to "Rebel Rebel" recorded Live in Lyon + Slideshow here ___î

 

 

Voici  mon compte-rendu de ce concert ...

Here's my report of the concert :

 

 

     "Nous arrivons à la Halle Tony Garnier de Lyon vers 15h30. Déjà près de 200 personnes attendent... C'est beaucoups mais pas étonnant, puisque nous sommes un Samedi... Nous nous sentons observés, jaugés : sommes nous des fans confirmés ou de simples curieux ayant apprecié le dernier album, "REALITY" ?

We arrive in Lyon, Halle Tony Garnier around 3:30 pm. some 200 persons are already waiting... It's quite a lot of people, for this day is Saturday...

Arriving, we feel that we are observed by some old fans : are we also true fans or just some curious just coming to see Bowie as another rock star...

      Difficile travail, puisque tournée après tournée, le public de Bowie a sans cesse évolué au grès de ses aventures musicales ... Mais en y regardant bien, il y a, tout devant, un petit groupe d'"anciens" que je connais de vue, et qui se distinguent par leur érudition en entourant de leurs ailes protectrices quelques néophytes.

On the first rows of the queue I recognize some fans I see at every french Bowie show. You can for sure distinguish them by their erudition in Bowie's life, trying to teach the new fans the Bowie "religion"...!

Il y en a même qui ne sont pas spécialement venus pour voir Bowie, mais les Dandy Warhols, qui assurent la première partie !

Some came only to see The Dandy Warhols, the first part for the night !

      Il est étonnant de voir l'éventail de générations qu'attire un concert de Bowie, après 40 ans de carrière : Cela va du teenager au soixantenaire, mais ce sont tous des fondus de Rock.

      Signe des temps, le traditionnel "fan club" a disparu, au profit d'une multitude de sites internet consacré à l'artiste. Pour mon plus grand déplaisir, je ne possède pas de PC, et il est difficile sans ce moyen d'avoir désormais quelques news...

Sign of the times, now if you want to know more about some Bowie news , you''ve got to go on the net : the good old fan-club are over !

I myself don't have a PC, so the only way to know a little bit about it is to ask the fans I've mentioned before !

La frustration augmente lorsque quelques uns distribuent quelques tracts vantant les mérites de ces sites !

 

 

                   

realitytour.jpg

 

 

      Les portes s'ouvrent vers 17h30, et nous pénétrons par petits groupes, répartis en plusieurs files, dans l'enceinte de la Halle. Je remarque tout de suite une fouille très sommaire, qui m'arrange très bien puisque j'ai décidé fermement de prendre des photos ce soir !

 

The doors open about 5:30 pm. we entry the hall in small groups to several queues again. We're being searched but the men in charge of the security aren't very meticulous... That's great so I will be able to take some photographs of the show !

 

Seuls les bouchons en plastique des bouteilles sont minutieusement otés, et paraissent à leurs yeux plus prejudiciables pour le concert que nos objectifs de caméras... En fait on nous explique que l'on redoute des jets d'objets vers la scène, et ces bouchons font partie des risques.

 

The only thing they absolutely don't want to see in the hall are the plastic stoppers of bottles more than the cameras !

 

They fear someone could throw anything on stage, more than anything else...

 

C'est tout de même étrange, car à l'intérieur, des stands vendent à tour de bras des bouteilles de bière en verre !!!

 

I think it's a bit strange, for you can buy each kind of bootle (beer, Coca-Cola etc...) you want inside the hall !!!

 

      L'entrée dans la salle proprement dite se fait par le fond : elle est immense !

 

As we entry from the back of the hall I'm always amazed as it really is immense ! 

 

On se précipite, Nathalie (ma compagne) et moi, vers les premiers rangs, ne voyant que du coin de l'oeil les stands qui proposent toutes sortes de marchandises promotionelles : des t-shirts, des programmes, des posters ...

 

Nathalie (my girlfriend) and I run to the first rows, and we quickly give a glimpse at the stands selling all sorts of Bowie things : T-shirts, posters... I finally chose to buy a t-shirt from the tour for I find them great....

 

Je me contente du traditionnel t-shirt, habituel trophée de mes concerts.

 

      Déception... Les places sont déjà chères, devant, et nous nous contentons d'un 4° rang. Et comme par hasard, il y a devant nous une collection de géants, qui sont un calvaire pour Nathalie surtout !

 

There is already a lot of people aside the stage, but we manage to fid a place in the 4th row in the right of it. Second deception, a small collection of giants stands just before us making espacially my girl friend difficult to have a good view !

 

On nous recommande de nous asseoir... De toute façon l'attente promet encore d'être longue, environ 2 heures...

 

We are asked to sit down... We know we have to wait for 2 more hours, so we oblige...

 

       Vers 19h, tout le monde se lève et se précipite vers l'avant, sans que l'on sache pourquoi. Nous gagnons ainsi deux rangs, mais il y a encore quelques "Gullivers" qui donneront bien du mal à certains pour distinguer quoi que ce soit.

 

Around 7:00 pm, everyone stand up and rush to the stage without knowing why. We then gain two more rows but some "Gullivers" will again give quite difficulties for some people to have a good view of the show.

 

       20h tapantes, les cris réclament le début du concert, et c'est pratiquement à l'heure que les Dandy Warhols entrent sur une scène raccourcie en profondeur par un grand rideau blanc. Leur set va durer 45 minutes, ce qui est un peu court, mais le public lyonnais va leur faire un triomphe !

 

Leur répertoire altrerne des morceaux lents, quasi cosmiques, parfois magiques, et d'autres plus vigoureux. Il y a dans ce groupe un trompettiste qui va nous estomaquer par sa prestation. Sur le drap blanc sont projetés des formes colorées, aux couleurs vives à l'ambiance psychédélique.

 

Une chose est sûre, ils vont préparer le terrain idéalement pour le moment que nous attendons tous.

 

       20h45, l'atmosphère de la salle ne laisse présager que du bon pour la suite...

 

 

       21h10, les morceaux servant de prélude au concert inondent la salle : je reconnais parmi eux "Queen Of All The Tarts (Overture)", un titre bonus de l'album "REALITY", au contenu plutôt obscur et étrange...

 

L'équipe de Bowie a ôté le rideau qui cachait le fond de la scène. On devine, tout au fond et surélevé, un ecran vidéo géant, faisant toute la largeur de la scène. Dans chaque angle pendent du plafond d'étranges bouquets de branchages (!), sûrement pour donner l' impression d'une lisière de forêt (?)...

 

Au dessus des premiers rangs du public, 3 écrans joints et orientés dans 3 directions diffusent pour l'instant les images d'un défilé de mode (?).

 

       Puis le show commence avec un morceau d'introduction, partie enregistrée mais interpretée par le groupe de Bowie : Les membres du groupe y apparaissent en animation sur l'écran géant du fond, puis en partie filmée.

 

Ce sont alors les vrais membres du groupe qui entrent en scène sur une passerelle située juste sous l'écran, chacun leur tour,  leur silhouette se détachant en ombre chinoise, et qui descendent le long d'un escalier assez raide pour rejoindre leurs postes respectifs.

 

A peine le dernier est-il arrivé que démarre l'introduction de RebelRebel. Puis c'est Bowie qui entre en scène encore dans la pénombre, puis éclairé par derrière, ne faisant ressortir que sa silhouette. Les lumières et la foule explosent sur le premier refrain : l'ambiance est très très chaude !

 

Le public hurle son approbation et acompagne en frappant des mains sur la fin du titre :"Let's stay out tonight"...

 

 

                              

bowielyonblog1.jpg

 

 

Surpris par l'accueil très chaleureux qu'on lui réserve, Bowie s'exclame "Merci ! Bonsoir Lyon !" et essaie d'expliquer à la foule , en français, que justement, son français... n'est pas très bon !

 

       Suivent "New Killer Star" et "Reality", issus du dernier album qui rivalisent d'energie : pour le premier, il s'accompagne d'une guitare.

 

 

                           

bowielyonblog3.jpg

 

 

"New Killer Star" à Dublin, 23-23 Novembre 2003 - Video Officielle.

 

 

  

bowielyonblog4.jpg

 

 

"Fame" est joué dans une nouvelle version, et c'est Earl Slick, guitariste qui joue le riff du morceau, 28 ans après l'avoir lui-même interpreté dans l'album "Young Americans". Deux titres de "HEATHEN" (2002) suivent : "Cactus" et "Afraid".

 

 

                      

bowielyonblog6.jpg

 

                      

bowielyonblog7.jpg

 

 

Pour ChinaGirl peu de surprises, si ce n'est l'écran qui se transforme en immense panneau rouge, puis en bleu, à la fin, couleurs très symboliques...

 

La première perle de la soirée, c'est "The Loneliest Guy" (2003)Mike Garson (un ancien des tournées 1973-1974), le pianiste, égrène ses plus belles notes dans son style si particulier. Bowie se montre également très à la hauteur de ce morceau très difficile à interpreter, surtout qu'il sort à peine d'une pharyngite (il a dû raccourcir son show de Nice, le 11, et supprimer celui de Marseille...).

 

A la fin du morceau, il s'éloigne doucement vers le fond de la scène, en direction de l'écran qui projete une forêt en mouvement, toute en jeux de lumières avec les rayons du Soleil : cela donne l'illusion qu'il s'y enfonce lentement ...

 

 

                            

bowielyonblog5.jpg

 

 

Vient ensuite TheManWhoSoldTheWorld, qui est joué dans sa version fidèle à l'original (1970), contrairement aux années précédentes où il avait ré-arrangé le morceau.

 

 

Video : "The Man Who Sold The World" Live In  Dublin November 2003...

 

 

 Suit la tempête, "Hallo Spaceboy" (1995), où Bowie grimpe sur une passerelle qui l'amène à dominer le public pratiquement au-dessus des premiers rangs. Là, il s'amuse en postures et en effets vocaux, en agitant le micro rapidement devant sa bouche !

 

 

                         

bowielyonblog8.jpg

 

 

Alternance d'energie et de calme, voici "Sunday", magnifique morceau, mais... Problème... David n'est pas en phase avec son second guitariste Gerry Leonard, et chacun rame pour rattraper l'autre... De plus, il se remet à improviser des effets vocaux avec son micro, qui détruisent la magie de cette superbe chanson !

 

Bowie annonce enfin UnderPressure : il l'interprète encore ici de façon très fidèle à l'original, et comme toujours c'est Gail Ann Dorsey (vocaux et guitare basse) qui s'y colle pour prendre les parties de Freddie Mercury.

 

Les deux perles du repertoire Bowie arrivent, comme dans un rêve, l'une à la suite de l'autre :  LifeOnMars? et AshesToAshes : ces deux titres représentent un effort vocal considérable, et David les assure de bout en bout. Sur "Life On Mars ?" (1971), l'écran projete en gros plan les mains de Mike garson sur son clavier, entrecoupés de gros plans sur Bowie, avec des effets en noir et blanc...

 

 

                 

bowielyonblog9.jpg

 

 

Vient le temps des surprises, avec d'abord "The Motel" (1995), très très fidèle à la version de l'album "OUTSIDE". Bowie alterne vocalement avec une facilité deconcertante les graves et les aigus, alors que l'écran fait défiler, dans un premier temps des images de rues et de motels perdus dans le désert americain. Puis viennent ensuite des images de lave en fusion pour la fin du morceau.

 

 

                 

bowielyonblog10.jpg

 

 

 LovingTheAlien est totalement retravaillé, avec ici une version plus calme que l'original, avec seulement la guitare de Gerry Leonard, excellent musicien, pour accompagner Bowie.

 

On revient au dernier album, que l'on commençait un peu à oublier, avec "Never Get Old", popularisée avec la pub "Vittel", pour ceux qui s'en souviennent... Un morceau typiquement "Bowien" (avec la traduction : "Ne Jamais Viellir")...

 

 

                           

bowielyonblog11.jpg

 

 

Dans la même veine, mais avec un titre bien plus ancien (1971), voici un autre hymne de Bowie qui a guidé sa philosophie à travers sa carrière, Changes . Dans cette version assez fidèle à l'original, je trouve au regard des autres interpretations de la soirée, qu'elle prend un petit coup de vieux, et peut être aurait elle gagné à être retravaillée différemment.

 

"I'm Afraid Of Americans" (1997), littéralement "J'ai Peur Des Américains", est le seul représentant de l'album "EARTHLING". Il chante la version qu'il a remixé en 1997 avec Nine Inch Nails, et c'est un pur morceau d'energie !

 

Des milliers de doigts et de poings se lèvent pendant le morceau, ce qui fait sourire Gerry Leonard, car le titre est à ce moment là particulièrement d'actualité avec l'intervention Américaine en Irak, et le refus de la France à participer à la coalition.

 

C'est Heroes qui clot, assez logiquement, le concert avant les rappels. Bowie la joue en version 2002, c'est à dire en commençant d'abord avec la guitare basse, puis explosant ensuite au second couplet. David, semble-t-il souffre assez, vocalement, dans les parties aigues du morceau, mais celui-ci est toujours vecteur d'une grande émotion pour ses fans, et sûrement pour Bowie lui-même, qui l'interprete de façon systematique depuis des années.

 

 

Photo : "Five Years" à Lyon                  

bowielyonblog12.jpg

 

 

Video : "Five Years" à Dublin, The Point, 23-23/11/2003

 

 

Encore une surprise pour les rappels, Bowie nous arrose de trois perles de son repertoire, de l'époque "Ziggy Stardust" (1972-1973) : FiveYears , très émouvant avec David à la guitare accoustique, SuffragetteCity, tout en energie sauvage, qui réduit la foule en miettes, et enfin, ZiggyStardust, qui disperse ce qui reste de nous pour l'adieu final au concert.

 

Bowie et le groupe se prennent la main, saluent leur public de plusieurs révérences, vers la gauche, la droite, puis vers le centre de la scène, puis tout le monde disparait dans les coulisses, pour de bon, cette fois !

 

 

                                  

bowielyonblog13.jpg

 

                   

bowielyonblog14.jpg

 

 

                   

halletnygarnier.jpg

 

 

Cliquer ici pour un autre compte rendu du concert : LyonCompteRendu2

 

Christian R. - 2007



03/09/2008
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 2 autres membres